Greta au Salon de l'Emploi de la Reconversion et de la Formation le 8 et 9 mars 2024 au Parc des Expositions de Marsac.
Pouvez-vous présenter l’AIFS ?
L’AIFS a été créée au début des années 70 par un groupe d’entrepreneurs du sarladais. Cela partait d’un besoin de mutualisation des formations, car il n’y avait pas de plateforme existante à l’époque. Le groupe était surtout constitué d’entreprises du BTP qui avaient besoin de former leurs salariés.
La volonté des chefs d’entreprises qui ont créé cette structure est d’apporter des solutions à tout le public sarladais notamment. S’ils ont une problématique de formation, nous leur apportons une solution sur le territoire.
Quelles formations sont proposées à l’AIFS ?
Nous proposons des formations dans le bâtiment au travers du CFA, avec des formations de maçon du patrimoine et du bâti-ancien, et de carreleur-chapiste, et de l’autre côté, nous avons un organisme de formation continue où on va former au Caces, toujours dans le bâtiment en habilitation électrique, AIPR, SST. Après, nous proposons des formations en management, communication, vente, marketing, ainsi qu’en comptabilité, gestion et performance de l’entreprise.
Nous avons aussi un pôle santé et bien-être, avec des formations autour du harcèlement sexuel et agissement sexiste, prévention des risques psychosociaux et gestion du stress et des conflits.
Nous avons un catalogue assez riche, puisque nous proposons plus de 50 formations.
Quelles sont les spécificités de l’AIFS ?
C’est une petite structure familiale, à l’image de Sarlat.
Nous accueillons environ 350 élèves en formation continue par an, et une vingtaine sur la partie CFA, en alternance ou apprentissage.
Nous avons un organisme de formation à taille humaine, avec un côté très familial. Nous prenons en compte les desiderata de chacun, nous essayons de nous rapprocher au mieux de leurs attentes pour les accompagner au mieux dans leur formation.
On a également des solutions d’hébergement, dont une résidence habitat-jeune, qui permet de se loger le temps de la formation.
Comment agissez-vous dans le cadre de la reconversion professionnelle ?
Nous avons une habilitation de service public sur les métiers du bâtiment. La Région Nouvelle-Aquitaine décèle des métiers en tension sur certaines zones de son territoire. En fonction de ce qu’elle relève, elle s’adresse à des organismes de formation locaux.
Une à plusieurs fois par an, nous allons solliciter des organismes comme Pôle Emploi ou la Mission Locale, qui vont nous aider à trouver un public de demandeurs d’emploi ou de jeunes en reconversion professionnelle qui voudraient se lancer dans ces métiers-là, et nous leur proposons, sur une durée de 8 à 9 mois, une formation diplômante sur les mêmes thèmes que ce que l’on fait en apprentissage.
Ciblez-vous des profils particuliers pour intégrer vos formations ?
80 % de nos apprentis sont d’anciens salariés qui ont un parcours qui n’a rien à voir avec ce qu’ils font aujourd’hui.
Nous avons tous types de profils, un directeur de banque en région parisienne, un ingénieur-géologue, un boulanger qui veut changer de rythme de travail pour profiter de sa vie de famille… Nous avons de tout.
La moitié de nos effectifs est composée de femmes, en cas de reconversion professionnelle. C’est important de montrer que ce sont des métiers accessibles à tous et à toutes. Nous mettons en valeur les ouvrages qu’ils réalisent.
Nos deux formations les plus plébiscitées sont maçon du bâti-ancien et maçon du patrimoine, qui permettent aux stagiaires de trouver du travail un peu partout ensuite.
Avez-vous un message à faire passer dans le cadre de la reconversion professionnelle ?
Nous sommes à l’écoute et nous avons la flexibilité de pouvoir répondre à toutes les demandes. On est en capacité d’anticiper et de préparer une formation à la demande, sur site ou à distance, et aider à la prise en charge de ces formations. C’est sur mesure.
De plus, nos formations garantissent quasiment une embauche. Nous avons un fort taux de retour à l’emploi pour les stagiaires qui viennent dans nos formations, ainsi que de la réussite dans leur projet professionnel.
Nous avons des partenariats avec la plupart des entreprises du Périgord Noir, ainsi que des partenariats ponctuels avec des entreprises sur d’autres secteurs, comme Périgueux et le nord de la Dordogne. Nous avons une relation de confiance avec toutes ces entreprises.
Retrouvez Guillaume Lachaud et Jennifer Fatni sur le stand Me Former du Salon de la Reconversion et de la Transition Professionnelle le 1er avril prochain. Inscription gratuite :
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