Retrouvez les différents marchés aux truffes du Périgord mais aussi la bonne recette de la brouillade parfaite en cette saison.
Thomas Robert Bugeaud est issu d’une famille périgourdine, plus précisément installée en Périgord Vert. Ses racines locales ne le sont qu’à moitié, car c’est l’alliance entre son père, seigneur de la Piconnerie, et sa mère, d’une famille noble irlandaise. Cette famille de petite noblesse n’aura malheureusement que peu de jours heureux tous ensemble.
Bugeaud est quant à lui né à Limoges à la fin du XVIIème siècle, qui reste une ville proche de Périgord Vert. Il grandit seul, car ses parents font l’objet d’une incarcération à la Révolution. C’est donc sur les terres de Lanouailles, à l’Est du Périgord Vert qu’il y vit jusqu’à ses 20 ans. À cette époque-là, il décide de rejoindre les armées françaises, un choix raisonné pour avancer dans la vie plus rapidement. Ses racines finiront par le rattraper car quelques années avant sa mort, Thomas Robert Bugeaud est de retour sur les terres de Dordogne en tant que maire et député à Excideuil.
Dès 1804, il entre dans l’armée. Nous sommes alors au début du XIXème siècle, juste avant le sacre de Napoléon. Lancé dans cette nouvelle carrière, Bugeaud participera notamment à son sacre, pour combattre auprès des troupes napoléoniennes par la suite.
Il commence en tant que sous-lieutenant. Il combat pour Napoléon pour les guerres de Prusse et de Pologne, où il sera blessé. Thomas Robert Bugeaud reprendra les armes pour se rendre en Espagne en tant que chef de bataillon. C’est après plusieurs actions fortes qu’il sera nommé colonel à son retour en France.
Durant les « Cent Jours », période de présence de Napoléon Ier sur le territoire, Bugeaud combat auprès des armées de Suchet, en suivant l’idéologie de Napoléon. Il se retrouve finalement licencié de l’armée suite à la « Seconde Restauration » qui prend fin en 1830. Ce n’est qu’un an plus tard qu’il est envoyé à Excideuil pour y tenir le poste de député.
Devenu général, Thomas Robert Bugeaud jouera un rôle important lors des interventions en Algérie en 1836. La conquête, déjà mise en action, n’offre pas les résultats escomptés. L’offensive est différente des autres guerres que Bugeaud a pu connaître auparavant.
Bugeaud, ayant un avis très négatif et virulent sur ce conflit, décide ne pas s’attaquer aux militaires. Il décide de taper plus fort, sur des biens tangibles qui ne sont ni les hommes ni les femmes d’Algérie.
C’est donc sur les ressources vitales, qui comprennent les terres et leurs récoltes ainsi que le bétail, que Bugeaud décide d’intervenir. Des feux entraînent les dégradations, notamment la destruction des biens agricoles. Le choix fait par Bugeaud est de les appauvrir et de les diminuer par l’absence de ressources pour se ravitailler. C’est ainsi que le peuple finit par plier, ou se faire emprisonner. Il sera rappelé en France par la suite en 1947.
Pour les autres actions qu’il a pu faire au cours de sa vie, Bugeaud reçoit plusieurs hommages après sa mort :
Sources :
Vous souhaitez écrire votre article sur le Périgourdin ?
Cliquez iciArticles similaires
Découvrez d’autres actualités du Périgord
Retrouvez les différents marchés aux truffes du Périgord mais aussi la bonne recette de la brouillade parfaite en cette saison.
Le périgourdin souhaite vous partager les différents événements qui auront lieu ce mois-ci sur les quatre Périgords.
Idéalement placée entre Bergerac et Eymet, ce chef-lieu a souffert de la seconde guerre mondiale. Il a été reconstruit après la guerre et offre aujourd’hui de vastes rues. Sigoulès a une vraie place dans le Périgord pourpre grâce à sa production de vin. 40% de la production globale des vins d’appellation Bergerac provient des vignes […]
Copyright © 2021. Le Périgourdin. Site internet réalisé par Artefact Design.